mardi 19 mai 2009

Mardi 19 mai - 5 Petit mot pour Camille et Maya


Hier nous avons rencontré sur le sentier, Clochette la vache blanche qui nous a suivis dans la montagne. Elle allait rejoindre ses petites amies qui paissaient là-haut dans les buissons. Elle vous souhaite bonne nuit et vous envoie des bisous.

Grand-maman et grand-papa

Mardi 19 mai - 4 La dolce vitae


Nous allons dîner au restaurant de la plage où de délicieuses salades sont au menu. La mer étant très invitante, nous ne pouvons résister à l'envie d'y faire une saucette. Pour ma part, je trouve l'eau froide et ma baignade se termine rapidement. Notre journée se termine sur la terrasse de l'hôtel sous un parasol en attendant l'heure du souper. Demain, finie la dolce vitae. Nous reprenons la randonnée en direction d'Ota.

Mardi 19 mai - 3 Porto


Porto est une jolie ville balnéaire déjà très achalandée en ce temps-ci de l'année. On y voit énormément d'hôtels, de restaurants et de boutiques. Nous faisons un arrêt au supermarché puis descendons jusqu'à la mer pour nous rendre à l'office du Tourisme afin de nous procurer l'horaire des autobus allant à Ajaccio, notre destination dans quelques jours.


Il est déjà 12h30 et il fait très chaud. En remontant par la route des Corniches, je m'essaie à faire de l'auto-stop, comme disent les français, pour retourner à Serriera. C'est un couple d'américains en route pour Calvi qui nous embarque sans hésitation et nous dépose au chemin menant à notre hôtel.

Mardi 19 mai - 2 Route des Corniches


La vue est magnifique mais je ne me sens pas rassurée lorsque des voitures, des motos et des VR (en France ils appellent cela des camping-cars) arrivent en même temps dans les deux sens.

Mardi 19 mai - 1 Golfe de Porto


Bien que nous ayons décrété cette journée, jour de repos, nous partons quand même à pied pour Porto, situé à 5 km au sud-ouest de Serriera, par un sentier en montée près de la plage et marchons ensuite le long de la route des corniches qui descend en lacets étroits jusqu'à la mer.

Lundi 18 mai - 3 Descente de la montagne


Nous commençons maintenant la descente vers Serriera par un large sentier assez facile, ce qui nous permet d'accélérer le pas. Nous arrivons au-haut du village à 13h00. Aujourd'hui nous avons réservé une chambre à l'Hôtel l'Aiglon de Serriera (bonne suggestion de Pauline) que nous atteignons après avoir traversé le village et marché jusqu'aux abords de la plage et où nous accueillent chaleureusement Cathy et Loïc, les sympathiques propriétaires. Nous tombons sous le charme de cet endroit et décidons d'y passer une autre journée de repos avant de continuer notre randonnée. Du balcon de notre chambre nous avons vue sur les montagne et la mer. Cette nuit, ce n'est pas au son des vagues que nous avons dormi mais à celui du taureau des alentours qui gémit dans l'espoir de séduire sa dulcinée.

Lundi 18 mai - 2 En passant par Pinetu


Ensuite le sentier remonte sur l'autre versant de la montagne pour atteindre le village abandonné de Pinetu. La montée maximale de la journée a été de 364 mètres.

Lundi 18 mai - 1 Départ de Curzu


Nous quittons le gîte à 7h45 et remontons toutes les ruelles en serpentins de Curzu afin de prendre le sentier conduisant à Serriera, notre destination de la journée. Le soleil et la chaleur sont déjà au rendez-vous. Aujourd'hui la montée est douce et le sol plus stable; c'est vraiment agréable. Nous avons de la compagnie dans le sentier, plusieurs vaches s'y promènent déjà.

Les italiens nous dépassent rapidement. Près du village de Partinellu, les deux québécois rencontrés au gîte nous rejoignent. Ils me rapportent le chandail que j'ai oublié sur le lit. Je leur en suis très reconnaissante car les soirées nécessitent une petite laine.


Nous descendons vers la rivière Vetricella que nous traversons à gué et nous la suivons sur environ 50 mètres. Sur le sentier nous croisons deux français de Nìmes avec qui nous jasons. Ils sont à la retraite depuis quelques années et font beaucoup de randonnées pédestres dans les Pyrénées,

Dimanche 17 mai - 6 Curzu


A 16h00 nous approchons finalement du village qui est échelonné sur plusieurs niveaux et suivons les indications pour nous rendre au gîte du village. Plusieurs groupes sont déjà arrivés. C'est l'heure de la douche et du lavage à la main de nos vêtements de randonnée. Puis nous nous installons sur la terrasse pour nous désaltérer et jaser avec les autres marcheurs. Un souper copieux est servi à 19h00 à l'extérieur. Nous sommes 5 personnes dans un dortoir de 12 et ce soir Serge et moi sommes les premiers au lit.

Dimanche 17 mai - 5 Vers le col de Curzu


Notre bonheur est de courte durée, nous approchons d'un pic rocheux que nous devons monter puis redescendre en se tenant sur les rochers. C'est presque de l'alpinisme. Nous entamons une autre montée abrupte afin d'atteindre la montagne qui est juste au nord de Curzu. Il est maintenant 14h00 et nous sommes presque arrivés au Col de Curzu à l'altitude 852 mètres . Nous nous arrêtons enfin pour dîner à l'ombre d'un arbre. Au menu, le restant du pain et du fromage de la vieille, de l'eau et quelques poignées de fruits séchés. C'est suffisant pour nous rassasier et nous permettre de récupérer de l'énergie pour entreprendre la descente de 560 mètres vers Curzu.


Nous perdons rapidement de l'altitude sur un sentier difficile et étroit en lacets serrés qui longe le ravin. Je n'aime pas cette descente car les pierres roulent sous nos pieds. Je suis tout crispée sur mes bâtons choisissant avec soin l'endroit où poser mes pieds. Nous entendons des voix venant de la montagne. C'est un groupe de 17 italiens qui arrivent d'un pas rapide en sautillant sur les roches. Je les regarde descendre et je me dis qu'il est temps que je change ma technique et que je mette un peu de ressort dans mes bottines.

Dimanche 17 mai - 4 Une autre grimpette


A partir de Col de la Croix, le sentier grimpe en pente raide sur 500 mètres pour une durée d'environ 2 heures. Nous sommes en plein soleil et il y a peu d'arbres pour nous rafraîchir. Près du sommet, la pente devient plus légère et heureusement nous sommes plus souvent sous le couvert des arbres.

Dimanche 17 mai - 3 Au Col de la Croix


Nous redescendons jusqu'à la plage de Tuara où nous rencontrons le groupe de marcheurs de Grenoble. Nous faisons un bout de chemin avec eux tout en montant au Col de la Croix à 269 mètres d'altitude. Tout le long du sentier nous voyons la mer à notre droite. La journée s'annonce belle et chaude.

Dimanche 17 mai - 2 Sentier avec vue


Pour l'étape de la journée, nous décidons de prendre une variante plus courte, ce qui devrait nous prendre 5h30 selon le guide; on verra bien ce que cela représentera pour nous.. Nous prenons le sentier en direction sud-est qui nous conduit jusqu'à un petit col (150 mètres plus haut) d'où nous avons une magnifique vue sur Girolata.

Dimanche 17 mai - 1 Départ de Girolata


Ce matin,nous déjeunons en compagnie de Jacky et Guy, deux français originaires de Lyon qui partageaient notre dortoir. Jacky est bien taquin et pince-sans-rire. On s'amuse bien en leur compagnie. Nous quittons le gîte à 8h30 sous un ciel ensoleillé pour nous rendre à Curzu.