dimanche 31 mai 2009

Dimanche 31 mai - 5 Petit mot pour Maya et Camille


A la bergerie de Mélo, un petit âne attendait patiemment les petits enfants. Ils vous souhaitent bonne nuit et nous aussi mes chéries.
Grand-maman et grand-papa

Dimanche 31 mai - 4 La descente du lac Mélo


Contrairement à ma crainte, les échelles se descendent assez facilement. Pour la descente des rochers où des câbles ont été installés, j'opte pour ma technique personnelle, soit sur les fesses et les mains agrippées aux câbles. Ce n'était pas une mauvaise idée car les personnes qui me suivent font de même. Je trouve la suite de la descente facile, marchant sur les pierres et n'utilisant qu'un seul bâton; mon autre main étant ainsi disponible pour m'appuyer sur les rochers au besoin.


Il y a plus de circulation au retour, et à plusieurs reprises, Serge doit manœuvrer serré lorsque nous croisons une autre voiture. D'un côté c'est le précipice et de l'autre le mur de pierres. A chaque tournant de la route, on se demande si une voiture ne surgira pas. Enfin nous arrivons à Corte sans incident, bien satisfaits de notre journée.

Dimanche 31 mai - 3 Au bord du lac Mélo




C'est sur le bord du lac Mélo, à 1711 mètres d'altitude, que j'écris ces lignes. La vue de ce site enchanteur a été bien méritée et nous nous y attardons pour mieux nous imprégner des massifs de granit enneigés qui nous entourent et du lac à l'eau limpide dans la cuvette.

Dimanche 31 mai - 2 Sentier du lac Mélo



Nous débutons la randonnée à la bergerie de Grotelle. Au début la montée se fait graduellement sans trop de difficultés, nous traversons plusieurs ruisseaux les deux pieds dans l'eau. Puis la montée devient plus raide et nous voilà sur des rochers glaciaires à travers les aulnes. On s'arrête à plusieurs reprises pour admirer les montagnes encore enneigées et aussi pour nous habituer à l'altitude qui croît à chaque pas.

Un peu avant d'arriver au lac, il nous faut grimper par un passage équipé de chaînes fixées aux rochers et ensuite par une série de trois échelles qui nous conduit jusqu'au sommet. Jamais je n'aurais cru être capable de tant de prouesses.

Dimanche 31 mai - 1 Vallée de la Restonica


Il y a un monde fou à la sortie de l'hôtel ce matin. Tout le monde quitte pour leurs activités de la journée. Nous aussi voulons partir tôt pour nous rendre dans la vallée de la Restonica, mais une moto et une voiture nous bloquent le chemin. Enfin, un motocycliste, alerté par ses compagnons, vient nous libérer la route. La vallée de la Restonica est magnifique et sa réputation n'est pas exagérée. La seule route pour s'y rendre est très étroite, deux voitures y passent à peine. Elle serpente tout en grimpant jusqu'à 1390 mètres d'altitude sur 15 kilomètres et longe la falaise où tout en bas coule fougueusement la rivière Restonica qui prend sa source au lac Mélo là-haut dans les montagnes.

Samedi 30 mai - 1 Cascades des Anglais


Ce matin rien nous presse. Pendant que Serge dort, je profite du soleil qui inonde notre chambre, du chant des oiseaux et de la vue sur la montagne pour me mettre à jour dans mon récit de voyage. J'ai même déplacé le petit bureau juste en face du balcon pour me baigner dans l'atmosphère.
Après un bon déjeuner, nous partons en direction d'Ajaccio dans le but d'aller faire une courte randonnée aux Cascades des Anglais qui se trouvent au village de Vizzavona au pied du Monte d'Oro. Nous traversons de pittoresques villages qui semblent suspendus aux montagnes et portent les jolis noms de Venaco, Vivario … Le GR20 passe par le sentier des cascades, mais c'est une partie très facile de ce fameux sentier. Il passe également dans une forêt dense de hêtres qui embaument l'air. Et comme des lézards, nous flânons sur les rochers admirant le ruisseau qui descend en cascades. Au retour, nous ne trouvons pas les balises jaunes du sentier et errons le long d'un chemin forestier qui nous conduit finalement à la route à une bonne distance du stationnement où notre voiture est garée. Il semble que nul ne connaît l'origine du nom des cascades. C'est un mystère.

La fin de la journée se termine comme elle a commencé, sans se presser. Ce fut une agréable journée de repos.